Encore une fois, Jodi Picoult s’attaque dans ce livre à un sujet sensible et à nouveau avec le thème sur les enfants d’abus sexuels, son histoire ne laisse pas indifférent.
Nina est substitut du procureur dans l’Etat du Maine, des procès concernant des enfants victimes d’abus sexuels elle en a vu des centaines. C’est pourquoi lorsqu’elle découvre que son propre petit garçon de 5 ans, Nathaniel, en a été victime, elle est bien placée pour savoir que la majorité des affaires de cet ordre n’aboutissent pas et que l’agresseur a toutes les chances de ressortir tranquille et libre du tribunal. Elle va alors rendre justice elle-même…
Une histoire forte où Jodi Picoult nous montre non seulement les dommages collatéraux engendrés par cette tragédie mais aussi comme dans d’autres de ses livres, les absurdités de certaines lois de la justice américaine. Bien sûr, se pose aussi la problématique de se faire justice soi-même.
Ce livre date de 2001 et j’ose espérer que, depuis les différentes affaires d’abus sexuels sur enfants qu’il y a pu avoir, ces lois ont évoluées en faveur des enfants.
Il est atterrant dans le récit de constater à quel point la parole de l’enfant n’a que peu d’intérêt aux yeux de la loi laissant les familles dans un désarroi total, voire pire en laissant l’enfant sous la coupe de son tortionnaire. Ce n’est pas l’enfant qui est protégé, c’est celui qui est accusé.
La trame de son écriture est toujours la même, des chapitres consacrés à différents personnages et un procès, tout en y mettant des rebondissements que l’on ne voit pas toujours venir et sa touche finale qui parvient à nous surprendre juste avant les dernières lignes.
Chacun de ses livres abordant toujours des faits de société brûlants m’absorbent et me tiennent en haleine jusqu’au bout.
J’adore les Jodi Picoult. J’ai adoré « Pour que justice soit faite ».
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